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Pourquoi dévions-nous de nos objectifs et n’arrivons-nous pas à progresser lorsque des sentiments négatifs s’emparent de nous ?

Pour commencer, je dois vous exposer le fonctionnement de notre cerveau et la mise en place des pensées automatiques.

Les pensées automatiques sont des réponses mentales rapides et souvent non réfléchies à des situations, des émotions ou des stimuli. Elles peuvent influencer nos émotions et nos comportements de manière significatives. Par exemple, si quelqu’un se sent rejeté, il pourrait avoir automatiquement la pensée « personne ne m’aime » sans vraiment y réfléchir. Ces pensées automatiques peuvent être influencées par nos croyances, expériences passées et schémas de pensée.

Exemple : aujourd’hui, je ne prends pas d’apéro et vous vous retrouvez à 18h30 avec un verre de rosé et des chips parce que la journée a été compliqué et vous vous êtes convaincu que vous l’aviez mérité.

Vous allez courir ou faire du vélo pour perdre du poids et vous faite un détour par la boulangerie au retour car tout effort mérite une récompense.

Inutile de se flageller, vos pensées automatiques ont influencé votre choix.

On ne se rend absolument par compte de ce type de pensé avant d’y avoir bien réfléchis. Notre réaction nous apparait logique sur l’instant, en adéquation avec notre désir. Le côté néfaste apparait bien plus tard.

Revenons donc à nos pensées négatives, il est facile de nous dire de voir le positif dans toutes choses mais lorsque mamy recule gentiment dans votre voiture et vous griffe l’aile arrière, trouver le positif de la situation va être plus compliquer ! Moi, personnellement, mis à part que mon garagiste est sympa et que j’ai une bonne assurance, je ne vois pas trop 😊. Je vous parie que vous allez compenser soit par de l’alimentaire, une cigarette, un verre d’alcool ou autres.

Reprenons un autre exemple : Vous avez mangé sainement pendant toute la semaine et atteint votre objectif de nombre de pas quotidien. Samedi matin vous montez sur la balance et votre poids n’a pas bougé de la semaine. Vous vous dites : « je ne perds jamais de poids malgré tout mes efforts. Tout le monde est obèse dans ma famille, je le serai moi aussi. »

Vos pensées automatiques ne vous laissent pas le temps de relativiser et de voir les choses telles qu’elles sont. La bonne réflexion ici serait, je n’ai pas pris de poids et je me sens moins ballonnée. Avec quelques adaptation (boire plus d’eau par exemple), vous perdrez du poids.

En conclusion, nos pensées automatiques façonnent notre réalité. Elles fusent à toute allure et aboutissent parfois à des actions positives mais ne nous voilons pas la face, elles aboutissent souvent à des actions négatives.

Les actions négatives freinent nos efforts pour atteindre nos objectifs.

Je vous donne un autre exemple : Paul part en voyage et prévient sa compagne, qu’il sera la vendredi soir et qu’ils iront dans leur restaurant préféré. La semaine passe rapidement pour tous les deux et voilà que vendredi Paul ne peut pas rentrer à cause d’une grève des transports. Il prévient sa compagne en s’excusant et ne pourra rentrer avant lundi. Avant de lire la suite, imaginer les différentes réactions.

Pour avoir vécu quelques fois des cas similaires, je peux vous dire que la 1ère idée à chaud ne sera absolument pas positive. Les sentiments de colère et d’abandon seront en 1ère ligne. Ensuite, le sentiment de ne pas être vraiment aimée, de toujours passer après le travail de Paul, j’en passe et des meilleures.

Vous reconnaissez comme moi, que les pensées négatives sont toujours disproportionnées et fausses mais parfois elles arrivent car nos objectifs sont trop hauts. Je veux perdre 5 kg en un mois, je veux courir un semi-marathon dans 6 mois, etc.. Avec de tels objectifs, nous allons subir de la pression et de la frustration. Malheureusement, notre cerveau aime prévoir le pire. Qui n’a jamais dit : je suis nul, je n’y arriverai jamais. J’en peux plus, je suis une incapable. Je me déçois moi-même. Avec c’est fausses certitudes, nous nous auto-alimentons en pensées négatives automatiques. L’être humain aime l’auto-flagellation. Je pense que tout le monde connaît au moins un personne qui se prive de nourriture chaque fois qu’elle succombe à de la junkfood.

Nos certitudes forgent notre identité, notre caractère unique et notre personnalité. Elles sont si profondément ancrées en nous que nous avons du mal à les ignorer. Elles sont construites à la suite de nos expériences de notre enfance jusqu’à l’âge adulte. Pas besoin de grandes études scientifiques pour savoir que dire à longueur de journée à un enfant que c’est un incapable que cet enfant n’aura jamais confiance en lui et n’arrivera jamais à rien dans la vie.

 

Lorsque j’ai enseigné au niveau professionnel, j’ai constaté tellement de jeune anéanti par les préjugés de la société. Tellement de jeunes sont mis sur une voie de garage avec une étiquette d’incapable. Ma fille a fait un bon lorsqu’elle a vu que j’avais mis un très bien à un élève qui avait 4/10. Mais cet élève avait tellement fourni des efforts pour obtenir ce 4 qu’il méritait vivement des félicitations. Son 1er très bien de sa vie d’élève et il avait 14 ans. Tout ça pour conclure que le négatif attire le négatif et que le positif attire le positif. Et que cela doit s’apprendre dès l’enfance car les certitudes prennent le dessus parce que nous nous les répétons, les justifions et ne le mettons jamais en doute.

Exemple que nous avons tous vécu, le fameux « fini ton assiette sinon tu ne quittes pas la table » à comme conséquence à l’âge adulte, une prise de poids. Car la certitude bien ancrée est : je ne peux rien laisser dans mon assiette. La pensée négative automatique sera : « j’aurai toujours des kilos en trop car je dois finir mon assiette ». La réaction qui suit sera de la culpabilité, de la tristesse ou un trouve du comportement alimentaire. Dans certaines fratries, c’est la grande sœur ou le grand frère qui finissait l’assiette du plus petit car celui-ci n’en pouvait plus. A l’âge adulte, le petit sait contrôler son poids et l’autre à soit des troubles alimentaires soit il souffre de surpoids.

Mais la bonne nouvelle, c’est que l’on peut lutter contre les pensées négatives qui nous viennent spontanément à l’esprit. Et enrayer la spirale des pensées négatives automatiques. Cependant, ça demande un peu d’entrainement.

Je rappelle la règle des 6P pour définir un objectif :

·       L’objetif doit être personnel, c’est-à-dire exprimé en « je »

·       L’objectif doit être présent, « Aujourd’hui, je »

·       L’objectif doit être possible,

·       L’objectif doit être positif

·       L’objectif doit être passionnant, motivant

« Aujourd’hui, je réduis ma consommation journalière de cigarettes à X pour pouvoir faire les marches adeps sans être essoufflé. »

·       L’objectif doit être précis, c’est-à-dire que vous devez l’approfondir, le décomposer en prenant en compte vos émotions, votre ressenti et définir un timing.

 « A partir d’aujourd’hui, je réduis ma consommation journalière de cigarettes à X pour pouvoir faire la marche adeps de (lieu) (date) avec mes amis sans être essoufflé »

 Pour les vaincre, vous devez en être conscient et les identifier. A ce stade de la lecture, je pense que vous en avez déjà identifié quelques-unes !

Identifier les émotions désagréables : je ressens de la colère, de la peur, de la frustration, de la tristesse, de l’anxiéte, de la déprime, de la fatigue, …

Identifier la pensée qui se cache sous l’émotion : je suis nul, je ne fais jamais rien de bien, je ne fais aucun progrès, je suis bon à rien, je râte toujours tout, je me demande comment tu peux m’aimer, je suis toxique, je porte la poisse, je suis de la merdre, ….

Identifier le schéma qui se répète, le plus dur selon moi, mais on s’accroche.

Il faut parvenir à identifier nos mauvaises habitudes, y réfléchir et les transformer. Abandonnez-vous souvent en cours de route ? Vous mettez vous souvent en colère ? Vous dénigrez-vous souvent ?

Après avoir identifié tous les obstacles à la positivité, je n’aime pas le terme le termes « obstacles » je lui préfère le terme « cailloux » car on peut trébucher sur un caillou mais aussi le ramasser et faire une marche pour avancer à l’étape suivante. Il faut voire les choses autrement, sous un nouvel angle. Notre vue et nos perceptions des situations sont biaisées comme vous avez pu le constater lors de cette lecture. Nous faisons trop souvent preuve d’attitude négative envers nous même alors qu’avec un(e) ami(e) nous ferions preuve de positivité !

 Comment faire pour avoir des pensées positives ?

1 . Prendre conscience de la pensée négative qui essaie de vous mettre des bâtons dans les roues

2. Transformer immédiatement la pensée en pensée positive. Essayer de moins penser aux mauvais côtés et se concentrer sur ce que l’on peut faire de bien.

3. Si la solution n’est pas entre vos mains, le problème ne devrait pas être dans votre tête. Notre énergie est tellement précieuse, qu’il est inutile de s’inquiéter pour des tâches ou évènements auxquels on ne peut rien.

 En conclusion :

Si vous dites adieu aux pensées automatique négatives, vous atteindrez tous vos objectifs. Il suffit de définir un objectif qui est possible, de se donner le temps de l’atteindre. Pour s’y tenir, mettre un place une routine (objet d’un autre article), et PENSER POSITIF

Le positif recharge votre batterie, le négatif la décharge. Si vous doutez de vous, prenez l’air et répéter que vous vous aimez et que vous êtes capable d’atteindre votre objectif.


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Nos certitudes et nos croyances ! Quels sont les impacts sur la réalisation de nos objectifs.