Maintenant, nous savons que les pensées automatiques négatives influence grandement la réalisation et bloque notre chemin faire la réussite. Découvrons par qui elles sont alimentée secrètement dans le tréfond de notre esprit.
Elles ne sont donc pas seules a agir dans l’ombre ? Et bien non, elles sont alimentées par nos certitudes. Et on refait une boucle, plus nos certitudes sont négatives plus nos pensées le seront aussi.
Nous entretenons des croyances sur nous-même et nos proches. Ma fille est comme moi, elle est timide, grosse, nul en sport. Je serai comme ma mère remplie d’arthrose à 45 ans, elle est comme son père, il n’aime pas l’eau, il sera comme son père un bon à rien, il est alcoolique, c’est de famille… Je suis en surpoids donc je ne peux pas faire de sport, les régimes ne fonctionnent jamais sur moi, je peux manger du chocolat comme je veux, je ne grossis pas. Je pense que vous avez compris …. On peut aussi mettre dans les croyances, les amalgames (hop, tous dans le même panier) tous les jeunes sont fainéants, les habitants du Hainaut sont tous des chômeurs, les musulmans sont tous des terroristes, il ne faut pas oublier que l’homosexualité est une maladie. C’est fini ouiiiiiii. J’ai oublié la dernière : « les filles sont obligées de mettre des soutifs » En voilà de la bienveillance et de la positivité !
Nous entretenons des croyances sur nous-même, c’est la perception de soi (qui je suis et comment je me vois) mais aussi sur les autres (comment je perçois les autres et leur comportement envers moi). La perception de l’avenir, c’est-à-dire ce qui m’attend, le bon comme le mauvais. Ce qui peut avoir un impact profond sur notre comportement, nos choix et nos actions.
Impact sur l’estime de soi.
Nos certitudes et nos croyances sur nos compétences et notre valeur personnelle peuvent influencer notre estime de soi. Si nous croyons en nos capacités à atteindre nos objectifs, nous sommes plus susceptibles de persévérer et de prendre des initiatives pour les réaliser. À l'inverse, si nous avons des croyances négatives sur nous-mêmes, cela peut nous décourager et nous empêcher de poursuivre nos objectifs. Le problème est que nous portons nos certitudes depuis des années et nous les renforçons inconsciemment au fil de nos expériences positives ou négatives.
Impact sur notre motivation.
Nos croyances sur l'importance de nos objectifs et sur la possibilité de les atteindre peuvent avoir un impact sur notre motivation. Si nous croyons que nos objectifs sont significatifs et réalisables, nous sommes plus enclins à travailler dur pour les atteindre. En revanche, si nous doutons de la faisabilité de nos objectifs, notre motivation peut s'affaiblir. Si en cours de route, nous rencontrons certains cailloux, cela peut abîmer notre motivation. Il va donc falloir apprendre à construire des marches et non des obstacles avec nos cailloux.
Impact sur la prise de risque :
Nos certitudes et nos croyances peuvent influencer notre disposition à prendre des risques, à sauter dans l’eau froide (j’ai un faible pour cette expression). Si nous croyons fermement en la réalisation de nos objectifs, nous sommes plus susceptibles de prendre des risques calculés pour les atteindre. Si, au contraire, nous avons des doutes, nous pouvons être réticents à sortir de notre zone de confort. Il est important pour un confort de vie de sortir régulièrement de notre zone de confort. Cela nous permet de garder le moral et d’évoluer.
Impact sur la persévérance :
La croyance en la possibilité de surmonter les obstacles (cailloux) et les échecs est essentielle pour persévérer dans la poursuite de nos objectifs. Si nous croyons que les revers font partie du processus et que nous pouvons les surmonter, nous sommes plus enclins à continuer malgré les difficultés. Echouer pour mieux réussir. Je me souviens d’avoir passer cinq fois le même test pour enfin réussir et accéder à la promotion. Mais à chaque échec, l’égo en prend un sacré coup mais j’ai chaque fois pu en tirer une leçon et rebondir pour enfin l’avoir ce test.
Impact sur nos choix et priorités :
Nos croyances et nos valeurs personnelles influencent également les objectifs que nous nous fixons. Si nous croyons fermement en certaines valeurs, elles guideront nos choix d'objectifs et notre détermination à les atteindre.
Nos certitudes peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé et notre moral. Elles peuvent engendrer un manque de confiance en soi, de la dépression, de l’anxiété, des difficultés à faire confiance aux autres, avoir un sentiment d’être inadapté, de l’agressivité, des douleurs articulaires, des problèmes d’estomac ou d’intestins.
Il est important de noter que nos certitudes et nos croyances ne sont pas nécessairement toutes fondées sur des faits objectifs. Elles peuvent être influencées par notre éducation, notre environnement, nos expériences passées et nos interactions sociales. Par conséquent, il est utile de prendre conscience de nos croyances et de les évaluer de manière critique pour voir si elles nous aident ou nous entravent dans la réalisation de nos objectifs. Si certaines croyances sont limitantes, il est possible de travailler sur leur modification ou leur remplacement par des croyances plus constructives pour mieux aligner nos actions avec nos objectifs.
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises croyances. J’oublie ici les amalgames qui sont souvent le fait des médias et des faits de société. Rien n’est jamais blanc ou noir, il y a toujours des zones grises. Et c’est normal. J’ai aussi mes propres croyances, et je suis comme vous qui me lisez, j’essaie de les analyser et de faire en sorte que cela ne me prenne pas toute mon énergie. Je suis parfois révoltée contre certains collègues ou professeur de ma fille, j’en veux parfois au monde entier et je fins sous mon plaid avec un chocolat chaud ou un coca/chips. Je ne suis pas madame parfaite, je baisse les bras, je crie, je pleure… Il faut juste que cela soit le plus rare possible. L’être humain a une force inestimée en lui, la faculté adaptative.
Face à une situation, vous pouvez vous dire, « je peux y arriver si j’y mets toute mon énergie et ma détermination ». C’est rationnel et nous aurons une réaction mesurée et équilibrée. Si au contraire vous vous dite « je n’ai aucune volonté ; je n’y arriverai jamais » Pensées automatique négatives à émotions négatives ressentie (tristesse) à croyance négative « je n’y suis pas arrivée avant alors ce sera pareil… A votre avis, comment sera votre énergie ?
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Voici une petite situation, qui nous est certainement déjà arrivée à tous.
Vous avez raté votre réveil, ce qui a comme conséquence que vous ratez votre train et vous allez arriver en retard à votre entretien d’embauche.
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Non-adaptation |
Adaptation |
Certitude |
J’ai toujours été paresseuse et je ne sais jamais me lever. |
Je suis capable et je veux vraiment ce poste |
Pensée |
Evidemment, j’ai loupé mon train. Ça ne m’étonne pas de moi. Je ne sais jamais être à l’heure à un rendez-vous |
Ça vaut le coup d’essayer. Je vais prévenir que j’ai un problème de train et que je prends le prochain. |
Sentiment |
Déception, épuisement, tristesse, accablement |
Curiosité, enthousiasme, épanouissement |
Comportement |
J’abandonne et je retourne dans mon lit rempli de désespoir. |
J’augmente la sonnerie de mon réveil, je programme plusieurs rappels. Je soigne encore plus ma présentation. |
En conclusion :
Nos certitudes ne sont innées, nous les avons acquises au fil du temps par nos expériences. Elles se développent fortement durant l’enfance. Les enfants étant des éponges et en plein apprentissage, il est important de cultiver chez eux le positif. Je vais aussi insister sur la période de l’adolescence, période hyper critique où la méchanceté d’autrui n’a aucune limite. Ayant été professeur pendant plus de six années, je vous assure que les petites phrases assassines des uns et des autres, peuvent avoir de lourdes conséquences sur le moment présent mais également sur les certitudes et les croyances. Elles se développent aussi à l’âge adulte à la suite d’épisodes traumatisants ou stressants.
Nous avons naturellement tendance à ignorer les informations allant à l’encontre de nos certitudes, nous trouverons toujours des arguments qui atteste que nous sommes dans le bon et les que les autres ont tords. Ce sont d’ailleurs les algorithmes des réseaux sociaux, ne vous montrez que les articles qui résonnent à vos croyances. J’ai d’ailleurs fait croire à des élèves, articles à l’appui, que l’on pouvait faire cuire un œuf entre deux smartphones. Nous avons été jusqu’à faire l’expérience. Au bout de 100 minutes, l’œuf n’étant toujours pas cuit, ils m’ont trouvé plein d’argument non pas pour réfuter mais confirmer que l’œuf aurait pu cuire si …….
Autre exemple, tous les programmes de régime, atteste des réussites, des témoignages sur des pertes de poids spectaculaires en peu de temps. Et vous, vous avez perdu 1 kg en 1 mois. Qu’allez-vous penser ? Allez vous remettre les témoignes en doute ?
Assez parler du pourquoi ! Il faut maintenant penser à mettre en marche l’adaptation. On ne passe pas du « je suis incapable » à un « je suis capable » avec une baguette magique. On ne passe pas du je suis pas capable de réussir mon examen (parce que je n’ai pas lu une ligne de mon cours) en je suis capable de réussir mon examen sans étudier. Souvenez-vous qu’un objectif doit être présent, possible, positif, personnel, précis, passionnant.
Pour pouvoir d’adapter, on va utiliser la un « Et alors : »
J’ai arrêté d’aller nager pendant un certain temps, car je dois faire une pause toutes les 2 ou 4 longueurs. J’ai souvent des regards assassins des autres top nageurs.
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Non-adaptation |
Adaptation |
Certitude |
Je ne sais pas nager, j’ennuie tous le monde |
J’aime aller nager car cela me détend et je ne fais pas la compétition. La piscine est publique |
Pensée |
Ça ne m’étonne pas de moi. Je n’ai aucune condition physique, je n’ai pas encore perdu assez de poids. Je n’ai aucune volonté |
Et alors, est-ce que le peu de longueur que je nage me fait du bien ? Oui Et alors, c’est le soir, es-tu fatigué de ta journée ? Oui Et alors, tu nages 10 longueurs en faisant des pauses ! C’est ton droit ! il n’y a pas de règles de performance. |
Sentiment |
Déception, épuisement, tristesse, accablement, démoralisation, mauvaise estime de soi |
Epanouissement, énergie, motivation, challenge, défi personnel, |
Comportement |
J’abandonne et je ne vais jamais plus nager. |
Je me fais un planning d’entrainement avec un petite progression. Je regarde les heures les moins fréquentées pour progresser. Je demande aux autres nageurs si je les ennuie réellement |
Notez votre énergie dans la sitation 1 en rouge et l’énergie dans la situation 2 en vert.
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Repérer nos certitudes va nous aider à établir un lien entre nos croyances et nos émotions, de prendre du recul et voir la situation sous un autre angle, nous aider à voir le bon côté des choses plus tôt que le mauvais.
Pour nous aider dans l’adaptation, posons-nous les bonnes questions, je vous conseille d’applique les accords toltèques dont voici un rappel :
Les accords toltèques sont un ensemble de principes spirituels et philosophiques issus de la tradition toltèque, une ancienne culture mésoaméricaine. Ils ont été popularisés dans le livre intitulé "Les Quatre Accords Toltèques", écrit par l'auteur mexicain Don Miguel Ruiz. Ce livre est devenu un best-seller international et a influencé de nombreuses personnes dans leur quête de bien-être et de développement personnel. Voici un aperçu des quatre accords toltèques :
1. Que votre parole soit impeccable : Ce premier accord souligne l'importance de l'intégrité de la parole. Il encourage à parler avec vérité et bienveillance, à éviter les commérages, les mensonges et la médisance. L'idée sous-jacente est que nos paroles ont le pouvoir de créer ou de détruire, non seulement les autres, mais aussi notre propre réalité intérieure.
2. Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle : Le deuxième accord toltèque nous invite à ne pas prendre les choses personnellement. Il suggère que les actions et les paroles des autres sont le reflet de leurs propres croyances et émotions, et non de nous-mêmes. En relâchant l'emprise des opinions des autres sur nous, nous pouvons vivre plus librement et réduire le stress.
3. Ne faites pas de suppositions : Le troisième accord met en garde contre le fait de faire des suppositions sans preuve. Il nous encourage à poser des questions et à clarifier les malentendus plutôt que de présumer que nous comprenons les intentions des autres. Les suppositions non fondées peuvent conduire à des conflits et à des malentendus.
4. Faites toujours de votre mieux : Le quatrième accord toltèque nous rappelle que notre "mieux" peut varier d'un jour à l'autre en fonction de nos ressources, de notre état émotionnel et de nos circonstances. Il nous encourage à donner notre maximum dans chaque situation, en évitant la critique de soi excessive et en reconnaissant que notre effort est suffisant.
Ces accords toltèques visent à promouvoir la liberté personnelle, la paix intérieure et la croissance spirituelle en nous aidant à nous débarrasser des schémas de pensée limitants et des comportements destructeurs. Nous pouvons étendre aux pensées négatives automatiques, aux croyances et aux certitudes.
Lutter contre les croyances et les certitudes limitantes demande un effort constant et une réflexion régulière, mais cela peut transformer positivement votre vie en vous permettant de réaliser davantage de vos objectifs et de libérer votre potentiel. Comprenez que l'erreur et l'échec sont des parties normales du processus d'apprentissage et de croissance. Ne laissez pas ces expériences renforcer vos croyances limitantes, mais voyez-les comme des opportunités d'apprentissage. La transformation de vos croyances limitantes en croyances positives peut prendre du temps. Soyez patient avec vous-même et persévérez dans votre travail pour changer vos schémas de pensée.
Chose importante, récompensez-vous pour chaque cailloux franchis. Achetez-vous une rose, un bic, des post-it, un joli cahier. Une récompense plus importante pour les grandes étapes. Je me suis offert une montre connectée pour fêter ma perte des 20 kg. J’ai fêté chaque échec de mon test avec mes collègues, et la réussite aussi. J’ai raté ET ALORS, j’ai toujours mon travail, mon salaire et des gens qui m’aime.
Quand je n’arrive pas à positivé, mon TRUC, deux colonne une( Ë) et une (-) l’objectif étant une colonne de (Ë) beaucoup beaucoup plus longue